jeudi 9 mars 2017

Ressourcement

Nos lecteurs le savent bien : il fait partie de notre méthode d'aller régulièrement ressourcer nos arguments aux plus anciens textes de la sagesse humaine.
Ceux qui, depuis des temps quasi-immémoriaux, ont participé à la constitution du logiciel qui est celui de notre civilisation.
Celle que nous appelons "la civinlisation" (cf. nos "Néologismes maison").

Ces textes sont aujourd'hui encore étudiés, approfondis et commentés : c'est ce qu'on appelle l'exégèse. 
Ainsi en est-il du Livre de Qohelet,  cette partie de la Torah juive que l'on trouve aussi dans l'Ancien Testament chrétien sous le nom d'"Ecclésiaste".
Un texte dans lequel on trouve cette merveilleuse phrase : «Le bon vin réjouit le cœur de l'homme.»
 
Dimanche dernier, il en était question dans l'émission "La source de vie" laquelle était consacrée à la très importante fête de Pourim.

Fête au cours de laquelle un des commandements (mitsvah)
impose de consommer abondamment le breuvage qu'avait offert Melchisédech à Abraham dans la Genèse (14) et cela dans le but de connaître la joie. 
Un sentiment impératif en la circonstance. 
À partir du début de la 34ème minute et pendant 30 secondes : http://www.france2.fr/emissions/les-chemins-de-la-foi/videos/replay_-_la_source_de_vie_05-03-2017_1502649?origin=ftvsite_homepage
Et c'est ainsi que l'on put entendre le commentateur du jour, le rabbin Raphaël Sadin, preciser : «Certains le font avec le whisky : c'est pas bon du tout ! Il faut le faire avec le vin !»

Cela rejoint une opinion qui est la nôtre depuis très longtemps : le vin n'est pas une boisson alcoolisée comme les autres !
Il devrait donc bénéficier d'un statut particulier. 
Notamment (mais pas seulement ) en matière de niveau de communication autorisée. 
 
Sur ce point, nous invitons nos lecteurs à prendre connaissance des arguments développés par l'historique et valeureux défenseur du vin qu'est le Sénateur Roland Courteau à l'occasion de la proposition de loi déposée par ses soins le 18 octobre dernier : http://www.senat.fr/leg/ppl16-041.html.

On pourra nous objecter (cela a déjà été fait) «C'est pas beau la discrimination et toute discrimination, y compris positive, devrait être proscrite quoiqu'en disent les textes anciens.»
Alors, répondrons-nous, pourquoi existe-t-il des discriminations entre les différentes boissons, notamment fiscale ?
Bien entendu, en l'occurrence, nous pensons particulièrement aux sodas sucrés, vecteurs essentiel de l'alimentation malbouffisante : http://www.20minutes.fr/sante/1935375-20161003-sante-malbouffe-bientot-plus-nocive-tabac-sexe-non-protege-alcool-reunis.

Point d'actualité:

Il y a 2 jours, 4 joueurs du PSG s'apprêtaient autour d'une pizza à subir une cocatastrophique humiliation à Barcelone.
Ils buvaient quoi, là ?
http://www.dailymotion.com/video/x5e5zlj_supper-club-episode-2-verratti-draxler-meunier-matuidi_sport

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