mercredi 26 octobre 2016

Basilique Saint-Pierrre

Nous en faisions état dans notre billet du 6 juillet dernier, une partie de la presse nous indiquait qu'au Vatican «le vin coulait à flots».
Il est vrai que dans ce pays, la consommation du "divin breuvage" est exceptionnellement élevée comparée à la moyenne mondiale : un verre par repas !
Nous avions également souligné à cette occasion qu'il eût été intéressant de comparer aussi les niveaux de culture générale et d'espérance de vie.

Cette exception semble être très vite apparue insupportable aux yeux des malbouffisants.
C'est donc à proximité presqu'immédiate de la basilique Saint-Pierre que pourrait bien sous peu ouvrir un point de vente appartenant à la plus célèbre des marques de "fast-food" : http://www.bfmtv.com/international/des-cardinaux-s-opposent-a-un-projet-de-mcdonald-s-pres-du-vatican-1048290.htm.
Dans cet endroit obésogène, sera bien sûr proposée (prioritairement) le liquide démoniaque dont nous évoquons souvent ici la nocivité.
http://www.medecinedusportconseils.com/2013/08/23/coca-cola-dangers-effets-nefastes-effets-secondaires/

L'installation de cette échoppe s'effectuera moyennant un loyer exceptionnellement élevé.
Une somme importante, soit, mais si peu au regard des titanesques moyens mis en œuvre par ailleurs, notamment en direction de l'industrie des études et rapports aux conclusions connues d'avance parce que commanditées : http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/nutrition-conflit-interets-coca-pepsi-arrosent-societes-savantes-64752/.
N'est ce qu'un premier pas ?
Le but est-il qu'à terme un Pape à Rome, à l'instar de tant d'"experts compétents" à Paris, nous explique que le vin est la source de tous les maux ?
Exception faite du vin de messe, bien entendu !
Et encore !
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?

Au Mexique, pays présidé par un ancien "Boss of the Company", les descendants des fiers indiens Mayas ont substitué le liquide en question à la boisson traditionnelle (et fermentée) dans les cérémonies sacrées : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-coca-boisson-magique-des-indiens-du-chiapas_1448034.html.

Notre pronostic :
Nous serions étonnés que cette entreprise de malbouffisation du Vatican réussisse. 
En effet, le processus employé est l'inverse de celui qui a fait ses preuves dans la mesure où il débute par la partie solide. 
Nous pensons en effet que le liquide est le vecteur de l'alimentation. 
Prenons l'exemple de la France 
C'est dans les années 1950 qu'à commencé l'entreprise de dénigrement de la boisson nationale. 
Cela par l'entremise de corrompus se chargeant de faire payer au contribuable la plupart des études et rapports "ad hoc".
Et ce n'est qu'un quart de siècle plus tard que la malbouffe solide a pu s'implanter durablement : http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/10/01/la-petite-histoire-du-fast-food-en-france_4779111_4497186.html.
Pas sûr du tout que ça fonctionne dans l'autre sens. 
Nous verrons dans 25 ans si cette bande-annonce est prémonitoire (voir à la 12ème seconde) :



mardi 18 octobre 2016

Humain

Le numéro des "Cahiers de Sciences & Vie" paru le 20 juillet dernier affiche en thème-vecteur sur sa page de couverture: «Aux origines du monde».
Beaucoup d'articles très intéressants.
Mais surtout en page 20 (!), un portrait de Patrick Mac Govern: «L'aventurier des élixirs perdus». (article à lire en intégralité ici). 

La cause du vin doit beaucoup à cet homme que ses étudiants appellent "Dr Pat". 
Pour nous, qui défendons l'idée que la vinification doit être considérée comme l'un des plus importants "arts premiers", il a apporté des repères fondamentaux en matière de chronologie.
Et cela depuis plus de 10 ans: http://www.penn.museum/sites/biomoleculararchaeology/?page_id=353.


Dans l'article dont il est aujourd'hui question, il affirme le rôle qu'une certaine molécule a joué dans la constitution de la nature humaine, et cela depuis des milliers d'années.
«Sans l'alcool, confie-t-il, nous ne serions pas ce que nous sommes».
Et cela rejoint ce que nous disions il y a un peu plus de deux ans: "L’œuf et la poule".


En fin de portrait, il déclare:
«Je cherche à comprendre ce que signifie être humain».
Les lecteurs qui nous connaissent bien ont déjà deviné la réponse que nous sommes tentés d'apporter à cette question.
En faisant rimer les mots "vin" et "humain".

«Boire est le propre de l'homme» disait Rabelais.
Article lié : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/une-molecule-naturelle-connue-depuis-80-siecles-aide-nos-cerveaux-a-apprendre/.

Post-scriptum:
Docteur Jekyll et Mr Hyde ?
Il reste un mystère à nos yeux, qui ne sommes pas des spécialistes de la presse.
Les "Cahiers de Sciences & Vie", nous avons pu le constater à maintes reprises, est une revue souvent agréable à lire pour les défenseurs du "divin breuvage".

Exemple: http://www.onboitquoicesoir.org/fr/vin-naturel/aux-sources-du-vin-et-de-livresse-les-cahiers-science-et-vie/.
Par contre, en ce qui concerne Sciences & Vie "standard"...
Souvenons-nous du caractère odieux de ce que nous révélions dans notre série "Nelson" [1], [2] et [3].
Et dans le dernier numéro (automne 2016), on peut lire dans certaines pages consacrées au vin, des allégations déplaisantes. Qu'il nous suffise d'indiquer que, page 62, un chapitre intitulé: « Un verre ça va... vraiment? » se conclut en faisant référence à une personne qu nous considérons ici comme l'une des plus redoutables ennemies du vin: Mme Hill (Exemplaire "papier" en notre possession).
Voir aussi cette vidéo pour entendre un personnage de télévision assez connu déconseiller toute consommation... dans un contexte thématique que nous développons depuis des années.
Et d'une manière que nous nous sentons autorisés à qualifier de quelque peu paradoxale !
Nous y reviendrons, bien entendu... 


 

jeudi 6 octobre 2016

Nobel

Formidable !
Jean-Pierre Sauvage, 72 ans, vient d'enrichir encore la liste des prix Nobel français : http://www.lindependant.fr/2016/10/05/nobel-de-chimie-jean-pierre-sauvage-l-homme-qui-met-les-molecules-en-mouvement,2267258.php !
 

Comme on peut le constater, il ont tous été enfants avant la fin des années 1950 :  http://www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/en-famille-a-l-epoque-on-servait-souvent-aux-enfants-un-verre-de-vin-coupe-d-eau-27-02-2016-5580579.php.
À la cantine aussi !
Les partisans de la cocacolonisation vous expliqueront qu'il s'agissait là de «mœurs de sauvages» !

mardi 4 octobre 2016

Trésor (suite 2)

Dans notre article du 13 septembre dernier, nous avions exposé le premier des deux éléments qui nous avaient intéressé dans le texte du nº 179 de la lettre "TRÉSOR-ÉCO" : http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/427684.
Passons au second, celui dont nous avons dit qu'il était susceptible de renforcer notre argumentaire dans le combat antimalbouffe que nous menons au travers de la défense du vin.
Tant les deux causes sont intimement liées.
Nos adversaires le savent bien qui œuvrent en sens inverse... par personnes interposées.

2º élément
Dans cette lettre, on trouve en note de bas de page (p.3), celle qui porte le nº 7 : OMS (2002), « Rapport sur la Santé dans le Monde 2002 - Réduire les risques et promouvoir une vie saine ».
Voyons de plus près ce rapport : http://www.who.int/whr/2002/fr/.
Et particulièrement le chapitre 4 intitulé « Quantification de certains risques majeurs pour la santé : http://www.who.int/entity/whr/2002/en/chapter4fr.pdf?ua=1 ».
On peut lire dans le chapitre débutant en page 63, « SURCHARGE PONDÉRALE, OBÉSITÉ ET EXCÈS DE  MASSE CORPORELLE » : « La proportion de l’ensemble des décès est de l’ordre de 13 % en Eur-B et Eur-C et de 9 à 10 % en Amr-A, Amr-B et Eur-A ». 
Eur-A, c'est l'Europe occidentale, le groupe de pays auquel appartient la France.

Allons maintenant en page 71, chapitre : « ABUS D’ALCOOL ». « Les modes de consommation les plus dangereux s’observent dans les régions Eur-C, Amr-B, Amr-D et Afr-E et les moins dangereux en Europe occidentale (Eur-A) et dans les pays les plus développés économiquement de la Région du Pacifique ».
Notons bien au passage qu'il nous est dit est « qu’une consommation moyenne d’alcool faible à modérée excluant l’ivresse puisse avoir un effet bénéfique en ce qui concerne les cardiopathies coronariennes, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète ». 

Prolongeons un peu nos recherches en considérant bien que l'Europe occidentale (Eur-A) correspond à peu près à l'Union Européenne "d'avant 2004".
Nous avons effectué un certain nombre de calculs sur la base des chiffres donnés en pages 21 à 24 de ce document : http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0003/103863/FRA_Highlights_fre.pdf?ua=1.
Ces calculs sont à la disposition de ceux de nos lecteurs que cela intéresse.
Il en ressort que dans le groupe de pays auquel nous appartenons, le risque de mortalité lié à la surcharge pondérale représente de 1,5 à 1,8 fois celui lié à l'abus d'alcool !
Taux supérieur en tout état de cause y compris en France.
Et cela concerne l'année 2002 !


Depuis, comme le montrent bien les illustrations jointes, la consommation de vin a continué de baisser et l'obésité de progresser.
Corrélativement.
Cela étant dit, on peut constater sur les tableaux en question que ces tendances vont en diminuant.
Corrélativement aussi.
Ces deux corrélations, nous semble-t-il, établissent une démonstration dans le temps qui renforce celle dans l'espace que nous avons exposée à l'occasion de notre article précédent (26/09/2016).
                                                                
 (À suivre)