AVIS AUX AMIS DU VIN !
Le nouveau site internet de l'association Vin & Société est en ligne : http://www.vinetsociete.fr/ !
À découvrir, parcourir, déguster, et... conseiller à vos amis.
.
Nous nous permettons de recommander particulièrement cet entretien : http://www.vinetsociete.frmagazine/article/entretien-a-la-sante-de-platon-ou-petit-rappel-philosophique-du-bon-usage-social-du-vin-dans-l-antiquite.
.
Il entre en résonance, nous semble-t-il bien,- avec ces 2 phrases de notre article "Psychoactivité positive" : «On se souvient que, selon Platon, lors des banquets au cours desquels Socrate, au sein de son Akademeia, pratiquait la maïeutique, l'art d'accoucher les esprits, du vin était servi pour faciliter la mise au monde des idées, des concepts. C'est ainsi notamment qu'a été théorisé le principe de République».
.
Ce qui nous permet une fois de plus de mettre en évidence le lien très ancien entre culture du vin et culture démocratique.
Preuve beaucoup plus récente puisque datant de la 2° guerre mondiale : Hitler était abstinent tandis que Churchill... pas du tout !
Concernant celui-ci, il est bon de lire ce bref billet récent écrit à l'occasion du 50° anniversaire de sa disparition par l'ami Hervé Lalau :http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2015/01/24/winston-churchill-et-l-alcool-8371210.html.
.
lundi 26 janvier 2015
jeudi 22 janvier 2015
Ceci n’est pas une caricature
D'emblée, pour éviter tout fâcheux malentendu éventuellement assorti de conséquences désagréables, nous tenons à préciser que ceci n'est pas une caricature. .
En fait, il s'agit d'un portrait qui représente le poète mystique Omar Ibn al Faridh auteur du magnifique «Éloge du vin». .
Nous aurions pu parler aussi de bien d'autres auteurs orientaux de poèmes célébrant le vin ainsi par exemple qu'Abū Nuwās (577/632), libertin hétérodoxe par ailleurs.
.
Mais, bien sûr, il est hors de question d'oublier l'immense Omar Kayyam (1048/1131), non seulement poète mais également philosophe, mathématicien, astronome et savant en bien d'autres matières.
«Un peu de vin vaut mieux pour moi que le royaume
De tous les rois défunts et mieux que tous leurs trônes»,
déclarait-il.
.
Ou :
«Bois du vin… c’est lui la Vie éternelle,
C’est le trésor qui t’est resté des jours de ta jeunesse».
Ou aussi :
«Puisque la vie passe : qu’est-ce que Bagdad et Balk ?
La coupe une fois pleine, qu’importe son amertume et sa douceur .Bois du vin, car souvent après ton départ et le mien, cette même Lune
Passera du dernier jour du mois au premier, du premier au dernier.»
Ou encore :
«Personne ne peut passer derrière le rideau qui cache l’énigme ;
Nul esprit ne sait ce qui vit sous les apparences.Sauf au cœur de la terre, nous sommes sans asile…Bois du vin ! ignores-tu qu’à de tels discours il n’y a pas de fin ?»
Un dernier pour la route :
«Lorsque je serai mort, lavez-moi au jus de la treille;
au lieu de prière, chantez sur ma tombe les louanges de la coupe et du vin,
et si vous désirez me retrouver au jour dernier,
cherchez-moi sous la poussière du seuil de la taverne.»
En cette époque, des contrées où vivaient ces œnophiles lumineux, émanait un jaillissement civilisateur qui irriguait le monde. [1]
Cette concomitance, était-ce une coïncidence ? [2].
.
Puis, dans le cheminement vers la Renaissance sans laquelle l'humanité n'aurait pas connu le Siècle des Lumières, en Andalousie, vint Averroës (1126/1198) qui joua un rôle majeur... jusqu'à ce qu'il soit condamné à l'exil par le calife Al-Mansûr.
Lequel fit alors interdire la philosophie, les études, les livres et... la vente de vin.
.
C'est donc ensuite en Catalogne et en Occitanie que la marche vers l'humanisme pu se poursuivre...
Mais des Colonnes d'Hercule au pays d'Avicenne et plus loin encore, de féconds îlots d'humanisme œnophile subsistèrent partout : Ibn al Faridh, par exemple, vécu de 1181 à 1234.
.
De nos jours, il en existe encore : à eux toute notre solidarité ! [3]
.
.
[1] En ces temps là, les sciences faisaient florès. Par exemple :
- au IXe siècle, le mathématicien de langue arabe Al Kashi généralisa le théorème de Pythagore.
- les médecins traduisaient les textes et adoptaient les méthodes dHiippocrate qui avait coutume' de dire : «Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle».
[2] Pour tâcher de répondre à cette question, on pourra consulter notre article "Psychoactivité positive".
[3] Bien sûr, en France, nous eûmes aussi nos écrivains et poètes du vin comme Victor Hugo, Baudelaire ou Colette, mais c'était pour eux un exercice beaucoup moins compliqué.
Enfin.... ça c'était avant l'ANPAA !
.
En fait, il s'agit d'un portrait qui représente le poète mystique Omar Ibn al Faridh auteur du magnifique «Éloge du vin». .
Nous aurions pu parler aussi de bien d'autres auteurs orientaux de poèmes célébrant le vin ainsi par exemple qu'Abū Nuwās (577/632), libertin hétérodoxe par ailleurs.
.
Mais, bien sûr, il est hors de question d'oublier l'immense Omar Kayyam (1048/1131), non seulement poète mais également philosophe, mathématicien, astronome et savant en bien d'autres matières.
«Un peu de vin vaut mieux pour moi que le royaume
De tous les rois défunts et mieux que tous leurs trônes»,
déclarait-il.
.
Ou :
«Bois du vin… c’est lui la Vie éternelle,
C’est le trésor qui t’est resté des jours de ta jeunesse».
Ou aussi :
«Puisque la vie passe : qu’est-ce que Bagdad et Balk ?
La coupe une fois pleine, qu’importe son amertume et sa douceur .Bois du vin, car souvent après ton départ et le mien, cette même Lune
Passera du dernier jour du mois au premier, du premier au dernier.»
Ou encore :
«Personne ne peut passer derrière le rideau qui cache l’énigme ;
Nul esprit ne sait ce qui vit sous les apparences.Sauf au cœur de la terre, nous sommes sans asile…Bois du vin ! ignores-tu qu’à de tels discours il n’y a pas de fin ?»
Un dernier pour la route :
«Lorsque je serai mort, lavez-moi au jus de la treille;
au lieu de prière, chantez sur ma tombe les louanges de la coupe et du vin,
et si vous désirez me retrouver au jour dernier,
cherchez-moi sous la poussière du seuil de la taverne.»
En cette époque, des contrées où vivaient ces œnophiles lumineux, émanait un jaillissement civilisateur qui irriguait le monde. [1]
Cette concomitance, était-ce une coïncidence ? [2].
.
Puis, dans le cheminement vers la Renaissance sans laquelle l'humanité n'aurait pas connu le Siècle des Lumières, en Andalousie, vint Averroës (1126/1198) qui joua un rôle majeur... jusqu'à ce qu'il soit condamné à l'exil par le calife Al-Mansûr.
Lequel fit alors interdire la philosophie, les études, les livres et... la vente de vin.
.
C'est donc ensuite en Catalogne et en Occitanie que la marche vers l'humanisme pu se poursuivre...
Mais des Colonnes d'Hercule au pays d'Avicenne et plus loin encore, de féconds îlots d'humanisme œnophile subsistèrent partout : Ibn al Faridh, par exemple, vécu de 1181 à 1234.
.
De nos jours, il en existe encore : à eux toute notre solidarité ! [3]
.
.
[1] En ces temps là, les sciences faisaient florès. Par exemple :
- au IXe siècle, le mathématicien de langue arabe Al Kashi généralisa le théorème de Pythagore.
- les médecins traduisaient les textes et adoptaient les méthodes dHiippocrate qui avait coutume' de dire : «Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle».
[2] Pour tâcher de répondre à cette question, on pourra consulter notre article "Psychoactivité positive".
[3] Bien sûr, en France, nous eûmes aussi nos écrivains et poètes du vin comme Victor Hugo, Baudelaire ou Colette, mais c'était pour eux un exercice beaucoup moins compliqué.
Enfin.... ça c'était avant l'ANPAA !
.
Ceci n'est pas une caricature
D'emblée, pour éviter tout fâcheux malentendu éventuellement assorti de conséquences désagréables, nous tenons à préciser que ceci n'est pas une caricature..
En fait, il s'agit d'un portrait qui représente le poète mystique Omar Ibn al Faridh auteur du magnifique «Éloge du vin ».
En fait, il s'agit d'un portrait qui représente le poète mystique Omar Ibn al Faridh auteur du magnifique «Éloge du vin ».
Nous aurions pu parler aussi de bien d'autres auteurs orientaux de poèmes célébrant le vin ainsi par exemple qu'Abū Nuwās (577/632), libertin hétérodoxe à la poésie d'amour bachique et érotique.
.
«Un peu de vin vaut mieux pour moi que le royaume
De tous les rois défunts et mieux que tous leurs trônes»,
déclarait-il.
.Ou :
«Bois du vin... c'est lui la Vie éternelle.
C'est le trésor qui t’est resté des jours de ta jeunesse».
C'est le trésor qui t’est resté des jours de ta jeunesse».
Ou aussi :
«Puisque la vie passe : qu’est que Bagdad et Balk ?
La coupe une fois pleine, qu’importe son amertume et sa douceur.
Bois du vin, car souvent après ton départ et le mien, cette même Lune passera du dernier jour du mois au premier, du premier au dernier. »
La coupe une fois pleine, qu’importe son amertume et sa douceur.
Bois du vin, car souvent après ton départ et le mien, cette même Lune passera du dernier jour du mois au premier, du premier au dernier. »
Ou encore :
«Personne ne peut passer derrière le rideau qui cache l’énigme ; nul esprit ne sait ce qui vit sous les apparences. Sauf au cœur de la terre, nous sommes sans asile … Bois du vin ! Ignores-tu qu’à de tels discours il n’y a pas de fin? »
Un dernier pour la route :
«Lorsque je serai mort, lavez-moi au jus de la treille;
au lieu de prière, chantez sur ma tombe les louanges de la coupe et du vin,
et si vous désirez me retrouver au jour dernier,
cherchez-moi sous la poussière du seuil de la taverne.»
En cette époque, des contrées où vivaient ces œnophiles lumineux, émanait un jaillissement civilisateur qui irriguait le monde. [1]
Cette concomitance, était-ce une coïncidence ? [2].
.
Puis, dans le cheminement vers la Renaissance sans laquelle l'humanité n'aurait pas connu le
Siècle des Lumières, en Andalousie, vint Averroës (1126/1198) qui joua un rôle majeur... jusqu'à ce qu'il soit condamné à l'exil par le calife Al-Mansûr.
Lequel fit alors interdire la philosophie, les études, les livres et... la vente de vin.
.
C'est donc ensuite en Catalogne et en Occitanie que la marche vers l'humanisme pu se poursuivre...
Mais des Colonnes d'Hercule au pays d'Avicenne et plus loin encore, de féconds îlots d'humanisme œnohile subsistèrent partout : Ibn al Faridh, par exemple, vécu de 1181 à 1234.
.
De nos jours, il en existe encore : à eux toute notre solidarité ! [3]
.
.
[1] En ces temps là, les sciences faisaient florès. Par exemple :
- au IXe siècle, le mathématicien de langue arabe Al Kashi généralisa le théorème de Pythagore.
- les médecins traduisaient les textes et adoptaient les méthodes dHippocrate qui avait coutume' de dire : «Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle».
[2] Pour tâcher de répondre à cette question, on pourra consulter notre article "Psychoactivité positive".
[3] Bien sûr, en France, nous eûmes aussi nos écrivains et poètes du vin comme Victor Hugo, Baudelaire ou Colette, mais c'était pour eux un exercice beaucoup moins compliqué.
Enfin.... ça c'était avant l'ANPAA !
.
vendredi 16 janvier 2015
Rock’n’roll
Une séquence exceptionnelle défiant tous les oukases cocacollaborationnistes et toutes les fatwas œnophobes !
Des bouteilles de vin sur un plateau de télévision !
C'était mardi dernier dans la 2° partie du "Grand Journal" et on a pu voir Antoine de Caunes retrouvant l'esprit provocateur et rock n'roll de ses débuts.
Et cela en faisant passer des verres aux survivants de "Charlie Hebdo" ainsi qu'à certains de leurs amis qui étaient entrain d'ouvrir des bouteilles.
Après avoir bien précisé en souriant : «Je vous rappelle qu'il y a une loi en France qui interdit formellement de boire de l'alcool sur les plateaux».
Voir à partir de 4' 30" jusqu'à la fin : http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-grand-journal/pid5411-le-grand-journal.html?progid=1192134.
.
Fallait-il les événements tragiques de la semaine dernière pour que l'on puisse entrevoir un retour à la "civinlisation" ?
.
Une perspective bien réjouissante alors que devrait bientôt s'ouvrir au Parlement le débat sur le projet de Loi de Santé avec ses incertitudes.
Nous aurons bientôt à reparler.
.
Des bouteilles de vin sur un plateau de télévision !
C'était mardi dernier dans la 2° partie du "Grand Journal" et on a pu voir Antoine de Caunes retrouvant l'esprit provocateur et rock n'roll de ses débuts.
Et cela en faisant passer des verres aux survivants de "Charlie Hebdo" ainsi qu'à certains de leurs amis qui étaient entrain d'ouvrir des bouteilles.
Après avoir bien précisé en souriant : «Je vous rappelle qu'il y a une loi en France qui interdit formellement de boire de l'alcool sur les plateaux».
Voir à partir de 4' 30" jusqu'à la fin : http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-grand-journal/pid5411-le-grand-journal.html?progid=1192134.
.
Fallait-il les événements tragiques de la semaine dernière pour que l'on puisse entrevoir un retour à la "civinlisation" ?
.
Une perspective bien réjouissante alors que devrait bientôt s'ouvrir au Parlement le débat sur le projet de Loi de Santé avec ses incertitudes.
Nous aurons bientôt à reparler.
.
Inscription à :
Articles (Atom)