lundi 22 septembre 2014

Anti-vino business

"Vino business" d'Isabelle Saporta peut être considéré comme un documentaire à charge contre les vins français.
  Du moins en ce qui concerne le millésime 2013 et par globalisation.
Nous le prouvons ici au travers d'un propos précis et très... étonnant de la part d'une personne qui se prétend «journaliste spécialisée dans les questions agricoles» (33° seconde :  http://pluzz.francetv.fr/videos/vino_business_,109162591.html).
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À 28 min 38 sec, elle nous dit que «dans toute la France viticole, la météo, au printemps  2013, a été catastrophique».
 Compte tenu de ce qui a été dit auparavant, on comprend que la quasi-totalité des vignerons français a donc eu recours à un emploi massif de pesticides et que les vins qui ont été élaborés consécutivement pourraient bien provoquer de graves désagréments sanitaires chez ceux qui les consommeront, etc...
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Or, au printemps 2013, la météo n'a pas été catastrophique dans toute la France viticole puisqu'un certain nombre de régions ont été épargnées et que les vins de ces régions, cette année là, ont constitué sensiblement la moitié de la production nationale si l'on excepte la part de celle-ci destinée à être distillée afin de produire des spiritueux !
 Cela, une «journaliste spécialisée dans les questions agricoles» doit le savoir, non ?
Alors pourquoi dit-elle l'inverse ?
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Précision
Quels sont les vignobles qui ont eu plus de chance ?
 Nous ne le dirons pas ici car nous avons à cœur, nous, de n'en discréditer aucun, ne serait-ce que par défaut. [*]
 Et aussi de défendre tous les vins de la même manière.
Plus exactement de défendre le vin.
 C'est un peu la même nuance qui existe entre philanthropie et humanisme...
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Bande-annonce
Nous avions évoqué à la fin de notre billet précédent la désastreuse phrase : «tu bois une bouteille, t'a un cancer».
 Laquelle avait été mise en exergue dans la bande-annonce censée promouvoir le documentaire auprès des téléspectateurs.
Pour en savoir plus du contexte dans lequel elle avait été prononcée, il faut visionner la séquence qui commence à 0h 58 mn 20 s.
Et dure 2 minutes.
 On s'aperçoit alors qu'il s'agissait d'une boutade concernant l'établissement d'un vignoble hypothétique dans une zone très éloignée de la France.... et en plus qu'elle s'appuie sur une analyse qui n'engage que son auteur [**].
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Audience
Selon les sites spécialisés le documentaire n'a été vu que par 1 203 000 personnes, soit 4,8% du public : un score «très faible» pour France 3 : http://www.ozap.com/actu/audiences-esprits-criminels-puis-l-amour-est-dans-le-pre-en-tete-france-3-faible-a-egalite-avec-w9/455246.
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Regret
Après avoir fait partie des 1 203 000 personnes ci-dessus mentionnées, nous n'en éprouvons aucun pour ne pas avoir lu le livre d'Isabelle Saporta (éponyme : "Vino business") qui est paru en février dernier.
 En matière de «questions agricoles» et notamment viticoles, d'autres sources nous paraissent bien plus crédibles car à nos yeux crédibilité et sensationnalisme anxiogènes s'accordent rarement !
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Conclusion
On ne peut pas, à proprement parler, dire que Mme Saporta fait partie, à proprement parler, de l'"anti-vino business", le business des études, rapports et communication hostiles au vin.
 Lequel est constitué par les œnophobes récurrents commandités par les fachygiénistes taxœnomanes d'un certain ministère, divers personnages dont nous parlons régulièrement ici.
 Mais nul doute que son documentaire a fait la joie de ces derniers.
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Note de bas de page
  [*] De même, nous ne rentrerons pas dans les querelles entre vignerons dont se délecte Mme Saporta... quant elle ne les suscite pas.
Car toute divisions affaiblit la cause commune : «Toute maison divisée contre elle-même ne subsistera pas». Matthieu (12-25)
  [**]Rappelons que des raisins secs et du vin sont élaborés dans la Dépression de Turfan ( 吐魯番盆地) depuis des millénaires, donc sans aucun pesticide de synthèse : http://www.chinevoyage.com/turfan/vallee-du-raisin.htm.

Bien avant certaines régions d'Europe !
 Et que cette dépression à la pluviosité extrêmement faible, se situe dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang  dont il est question (en ouïghour : شىنجاڭ Shinjang ; en chinois : 新疆).
 Peut-être même était-ce à cet endroit précis que le vigneron-consultant avait été amené : il nous l'a semblé au vu des montagnes environnantes... et du vignoble en place !

lundi 15 septembre 2014

En cohérence ?

Les propositions de Marisol Touraine seront-elles en cohérence avec ses propos ? Si oui, se serait une bonne chose !

 La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes s'expliquait récemment concernant le gel des retraites et le justifiait ainsi : «Il n'y a pas beaucoup d'inflation et donc les règles que nous appliquons chaque année de la même manière pour revaloriser les retraites aboutissent à ce que cette revalorisation soit égale à 0» : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0RD4K920140912.

 En gros, ce gel ne se traduira pas par une diminution du pouvoir d'achat des retraités, ou alors une diminution extrêmement modérée...
Cela s'était au titre des Affaires Sociales.
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Au titre de la Santé, donc, il serait logique que la même Mme Touraine s'abstienne à l'automne de proposer, à l'occasion des divers projets de loi qu'elle soumettra au Parlement, des mesures qui contribueraient à pénaliser le pouvoir d'achat des retraités.
 Rappelons que c'est dans les rangs de ceux que la SNCF appelle les "seniors" que l'on trouve le plus de consommateurs réguliers et modérés du "divin breuvage" : voir ICI, page 33, tableau de gauche.

 Un mode de consommation dans cette tranche de population dont aucun des pires hygiénistes que nous ayons eu à combattre n'a jamais contestée l'intérêt du point de vue sanitaire.
«Le vin est le lait des vieillards» disait Platon.
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Nota Bene :
 1) Le mot "vieillard" peut choquer certains de nos lecteurs, mais il faut savoir que dans la Grèce Antique étaient considérés comme tels tous ceux qui n'étaient plus susceptibles d'être réquisitionnés au service de la cité, c'est à dire au delà de 60 ans...
comme Socrate, par exemple, le maître de Platon au moment où ce dernier recueillait ses paroles... au cours de banquets (συμπόσιον / sumpósion - symposium en latin- traditionnellement traduit par «banquets», plus littéralement « réunion de buveurs») où le vin était présent en raison des ses vertus psychoactives.
Lire notre mini-dossier "Psychoactivité positive".
 C'est dans ces conditions que Platon écrivit un de ses ouvrages majeur : La République.
 République (un mot qui devrait parler à Mme Touraine) et vin sont donc indissociablement liés depuis l'Antiquité.
 2) Il faut savoir que le pouvoir d'achat des retraités -comme celui des autres français- sera déjà affecté par l'augmentation de la fiscalité sur les carburants, jusqu'à 4c/l pour les moteurs diesel en comptant la taxe carbonne : http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203771019776-une-hausse-de-2-centimes-du-gazole-pour-compenser-lecotaxe-1041898.php.

 3) À l'inverse des propos de Mme Touraine, M. Jean-Marie Le Guen (que nous connaissons bien ici ) annonçait hier un coup de pouce pour les petites retraites. Il semblerait qu'il n'était pas autorisé à le faire : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203773935754-un-coup-de-pouce-en-prevision-pour-les-petites-retraites-1042189.php.
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ALERTÉS

 Ce soir doit être diffusé sur France 3 un documentaire intitulé «Vino business».
 Évidemment, nous ne saurions préjuger de son contenu, mais plusieurs de nos militants nous ont alertés et invités à visionner la bande-annonce formée de courts extraits sortis de leurs contextes.
 Laquelle, passant depuis plusieurs jours sur différentes chaînes du service public, a été vue par des millions de téléspectateurs, souvent plusieurs fois.
 À notre avis, elle peut-être considérée comme inaugurant une nouvelle forme de conditionnement des esprits.
 Bien écouter surtout la phrase prononcée à la 32° seconde, celle qui reste le plus imprimée dans les esprits après images préparatrices :  https://www.youtube.com/watch?v=mkzPyOx4zsc ! 
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jeudi 11 septembre 2014

Cocarico !

Il s'avère parfois qu'il ne faut pas se réjouir trop vite, certaines informations ayant tendance à être délivrées par tranches.
 En 3° semaine de juillet dernier, un de nos "vigilants", plein d'allégresse, nous transmettait un article de "Francetv info avec AFP" indiquant, entre autres choses, que «deux symboles de la "malbouffe" venue d'outre-Atlantique vacillent. Coca-Cola et McDonald's ont enregistré, au deuxième trimestre, une inquiétante érosion».
 Et que «de façon générale, en Occident, les ventes de sodas pâtissent de la corrélation faite par des études entre la consommation régulière de ces produits et l'obésité ou le diabète» : http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/pourquoi-coca-cola-et-mcdonald-s-sont-a-la-peine_653587.html.
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Nous étions un peu étonnés car étant au fait que, suite à la vague scélérate médiatique de 2013, la consommation de vin restait sur une tendance baissière accélérée dans notre pays.
 Et que, pour même raison de discrédit organisé, «sur les neuf premiers mois de la campagne 2013-2014, les exportations françaises sont en recul de près de 5% sur un an» : http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/mag/art-de-vivre/pratique-conso/2014/07/17/vins-la-france-recule-sur-le-marche-mondial-du-vin_11084466.html.
 Ce qui a toujours été corrélé à une recrudescence du nombre de comas éthyliques mais aussi... à une augmentation du malbouffisme.
Alors nous avons différé tout commentaire à ce sujet.
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Bien nous en prit !
 8 jours après l'article précité, les mêmes "Francetv info avec AFP" ajoutaient que «toutefois, les chiffres marquent certaines disparités».
Et précisaient que «McDonald’s France fait état d’une hausse de 4,8 % de ses ventes sous enseignes» : CLICK (milieu d'article).


L'exception française !
 Cocarico !
Début août, le journal "Le Monde" reprend l'information en mentionnant l'avis du docteur Patrice Halimi, secrétaire général de l'Association santé environnement France (ASEF) pour lequel cette situation particulière est due au fait «que la France est à la traîne en termes de prévention » : http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2014/08/03/en-france-mcdonald-s-fait-de-la-resistance_4465104_1616923.html (fin de l'article).
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Mais que la France décide prochainement de rattraper ce retard est difficilement imaginable.
Pourquoi ?
la réponse se trouve dans notre mini-dossier "Malbouffisation institutionnelle".
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Par contre, à la rentrée, dans le cadre de la préparation de l'opinion aux propositions concernant le futur Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, on pourrait bien connaître une nouvelle vague médiatique œnophobe : histoire de continuer à nous singulariser...
 À y regarder de plus près, il semblerait bien que certains, dès maintenant, en plein cœur de l'été, commencent "à se mettre en jambes" !
Il se pourrait, malheureusement, que nous ayons à y revenir...
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À noter par ailleurs
 Paru récemment, un très bon article de Jacques Berthomeau qui enrichit considérablement l'argumentaire fondamental de la résistance œnophile : http://www.berthomeau.com/article-chez-aurelie-filippetti-on-cause-bien-du-vin-symbole-de-la-nation-et-de-l-art-de-vivre-124306063.html.

À rapprocher du "vin boisson-totem de la nation française" selon Roland Barthes, un des principaux animateurs du structuralisme et de la sémiotique en France.

Quintessentiels !

lundi 8 septembre 2014

Cannabis (3)

Face au «ras-le-bol fiscal», il est désormais nécessaire de culpabiliser le contribuable pour qu'il "avale" en silence un surcroît de taxes dans des domaines spécifiques.

Et à cet effet, il ne faut surtout pas lésiner, bien sûr, sur le nombre ni le volume de rapports ad hoc que l'on fera réaliser.
 Ni sur la dimension de l'accompagnement médiatique que l'on mettra en œuvre.
Un investissement nécessaire car après tout c'est connu : on n'a rien sans rien !
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Ce sont ces principes qui, depuis quelques années, ont été beaucoup utilisés dans le domaine de l'environnement, prophéties de sérieux désagréments à l'appui.
 Par exemple : l'"apocalypse de la planète" à plus ou moins court terme... etc... etc...

Jusqu'à ce qu'un certain nombre d'énergumènes excédés se coiffent de bonnets rouges, qu'il soit fait marche arrière... et que l'on parle d'«écologie punitive» pour mieux la récuser.
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Mais l'idée "d'hygiénisme punitif", elle, n'a pas été abandonnée et loin de là !
 En fait, il est plutôt question de «fiscalité comportementale», l'acceptabilité dépendant aussi, bien entendu, de la sémantique employée.
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Notre article précédent se terminait ainsi :
  «Mais nous parlons là des avis de façade et constatons que, d'une manière générale, ceux de ces avis qui sont les plus sévères en matière de consommation de vin le sont beaucoup moins dés lors qu'il s'agit de cannabis.
Pourquoi ?
C'est très simple : affaire de gros sous !
Et nous le démontrerons prochainement, document officiel à l'appui».
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Le document que nous évoquions, le voici :  http://cms.centredesaddictions.org/pdf/Mildt_MR_DJM_contribution.pdf.
 Nous serons dans les prochains jours amenés à en parler souvent, d'autant que, malgré son âge avancé (presque 1 an !), il pourrait bien, avec d'autres de même nature, servir de base aux propositions qui seront très bientôt présentées au Parlement dans le cadre de discussions concernant certains projets de lois...
.Pour l'heure, attachons nous seulement à "boucler" notre démonstration.
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 On y trouve, de la page 239 à 243 et sous la plume de Mme Catherine Hill  (que nous connaissons bien ici), une proposition d'augmentation extrêmement conséquente de la fiscalité appliquée au vin.
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 Et pour le cannabis ?
C'est beaucoup plus flou, mais en gros, nous semble-t-il, il s'agirait de remplacer, pour le simple usage, la pénalisation par la «contraventionnalisation» (p.251, 1° §)..
 Normal, la pénalisation ça coûte cher : frais de garde à vue, de poursuite, de bracelet électronique ou d'incarcération éventuelle...
Tandis que la contraventionnalisation, cela procure un bénéfice immédiat et beaucoup moins coûteux !
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Voilà donc un cas où la rentabilité passe par un allègement de la pression.
 Nous avons affaire à des pragmatiques : on voit bien que dans d'autre cas (dont celui qui nous intéresse le plus), ils proposent la démarche inverse.
Ont-ils dans l'idée de parvenir peu à peu à une position de synthèse ?
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Nous allons terminer cette "mini-série Cannabis" par une précision importante.
 Que les préconisations contenues dans ce rapport et concernant le cannabis soient ou non suivies d'effets, nous ne porterons pas de jugement à ce sujet car cela ne ressort pas de notre combat.
 Par contre, l'évocation des réflexions qui se développent autour de l'usage de cette substance nous ont permis de mettre en évidence la logique et les mécanismes auxquels le vin est confronté.
 Et cela, à l'inverse, correspond pleinement à l'objet de notre association.
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Articles précédents :
"Cannabis (1)",
"Cannabis (2)".
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lundi 1 septembre 2014

Cannabis (2)

«Le cannabis : pas trop pour les jeunes.
Le vin : pas du tout pour qui que ce soit.»
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 C'est ce qu'on peut conclure si l'on croise certains propos liés à 2 personnes qui se connaissent et semblent partager un certain nombre d'options, puisqu'il s'agit de Mmes Marisol Touraine, renouvelée Ministre de la Santé (photo 2007), et Élisabeth Martichoux, journaliste à RTL et LCP, spécialiste des questions de santé.
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Commençons par cette dernière et à son sujet revenons au document que nous évoquions dans notre billet précédent :  http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-sante/vod/153354-cannabis-drogue-ou-medicament.
Et plus précisément au texte de présentation : À PROPOS DE CETTE VIDÉO.
 Et encore plus précisément à la dernière phrase du 1° paragraphe : «Une consommation excessive peut être dangereuse pour les jeunes, avec des conséquences qui peuvent s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation».
Cela, rappelons-le, sur la chaîne de l'Assemblée Nationale avec le soutien de la Mutuelle Générale de de L’Éducation Nationale...
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 Cette phrase très nuancée, mettons la en questions par tranches.
«Une consommation excessive» : pas de problème en cas de consommation modérée ?
«peut être» : pas sûr ?
«dangereuse pour les jeunes» : cela ne concerne pas les moins jeunes ? La consommation excessive et a fortiori modérée ne présente-t-elle aucun risque pour ces derniers ?
«avec des conséquences qui peuvent» : ce n'est qu'une possibilité ?
«s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation» : pas de conséquences quand le cerveau est définitivement formé ?
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Et maintenant, venons-en à Mme Touraine.
 Supposons qu'une fois de plus, à RTL ou sur LCP, elle soit amenée à répondre aux questions de Mme Martichoux et que celle ci lui demande :
 «Ne pensez-vous pas que, concernant le vin, une consommation excessive peut être dangereuse pour les jeunes, avec des conséquences qui peuvent s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation ?»
On imagine sans peine la stupéfaction !
 Et le caractère sans nul doute cinglant de la réponse !
La ministre n'a-t-elle pas en effet récemment affirmé que le gouvernement n'était pas seulement préoccupé par les usages à risques mais aussi par la simple consommation de cette molécule ?
 Voir notre article : "Psychopathologie".
Beaucoup moins de nuances, beaucoup plus ferme et définitif : la première goutte, en quelque sorte, comme disait naguère l'Institut National de la Consommation (CLICK).
 Mme Touraine avait quand même ajouté «notamment chez les jeunes», mais «notamment» ne signifie pas «uniquement», n'est-ce pas ?
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Cela étant dit, nous avons la certitude que ces 2 dames, à titre personnel, préféreraient que leurs propres enfants, s'ils avaient environ 18 ans, boivent un verre de vin par jour plutôt qu'ils ne fument un "pétard" quotidien.
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Mais nous parlons là des avis de façade et constatons que, d'une manière générale, ceux de ces avis qui sont les plus sévères en matière de consommation de vin le sont beaucoup moins dés lors qu'il s'agit de cannabis.
Pourquoi ?
C'est très simple : affaire de gros sous !
Et nous le démontrerons prochainement, document officiel à l'appui.
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                                                  (À suivre)
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Article précédent : Cannabis (1).